Es-tu intéressant ? (Le test ultime qui révèlera ton niveau)

Es-tu intéressant ? (Le test ultime qui révèlera ton niveau)

1. Es-tu un être vivant ?

a) Oui

b) Non

c) Je suis une quiche

 

2. Que fais-tu en ce moment ? 

a) Je vis

b) Je mange des chocapik

c) Je danse la salsa avec de la sauce tomate

 

3. Aimerais-tu être quelqu’un d’autre dans la vie ? 

a) Non, je préfère être moi

b) Oui, j’aimerais vivre dans la peau d’une célébrité

c) Oui, je veux être une pomme de terre cuite à la vapeur. Les humains sont ennuyeux.

 

Bien, voici les réponses : 

Majorité de a) > Bravo ! Vous êtes intéressant.

Majorité de b) > Toutes mes félicitations, vous êtes intéressant !

Majorité de c) > Vous êtes intéressant, wow !

Mais qu’est-ce que ce test débile, direz-vous ? Permettez-moi de me justifier : c’était un test intéressant. 


Je ne vois pas pourquoi certains humains seraient moins intéressants que d’autres.

Je ne sais même pas quels critères déterminent si on est cool ou ennuyeux.

Très honnêtement, je ne vois pas de sens dans cette expression : « Untel n’a pas de personnalité« .

Pas de personnalité ???!?! Mais qu’est-ce qu’une personnalité ? 

Bien sûr qu’Untel en a ! Et d’ailleurs, il ne s’appelle pas Untel !!!!

On ne sait pas ce qu’il se passe dans les pensées des gens, même ceux de nos proches. Imaginez vos parents, votre ami, ou votre chat. Ils sont probablement en train de penser à quelque chose.

Ces pensées flottent dans l’air et on ne les aperçoit pas !

On ne voit que les nôtres…

Alors nous, on est intéressants. Mais les autres, eux, ils ne font rien, ils ne pensent à rien, ils n’ont pas d’émotions, ils n’aiment rien, ils ne savent pas engager une conversation. Eux, ils sont ennuyeux.

Ahhhh…tout cela pour dire que, selon mon avis subjectif, TOUT LE MONDE EST INTÉRESSANT.

Le blocage d’écriture dure une minute

Le blocage d’écriture dure une minute

Que faire quand on ne sait pas quoi écrire ?

Très bien. L’écran vous nargue avec son petit « I » clignotant.

Certains vous diront de rester assis et d’écrire n’importe quoi, pour ensuite contempler le magnifique tas d’incompréhension que vous avez créé.

D’autres vous diront d’abandonner, parce que l’écriture, ce n’est que pour les élites, et si vous n’êtes même pas capable d’aligner une seule phrase, vous ferez mieux de devenir lanceur professionnel de tongs.

Ce blog dit : soyez à l’aise avec le blocage d’écriture. Parce que, croyez-le ou non, il finit toujours par faire ses bagages pour s’envoler à Hawaii.

J’ai appris que notre subconscient capte une multitude d’éléments, sans que notre conscience s’en aperçoive. Ni vu, ni connu…En clair, subconscient = ninja.

La vidéo de Derren Brown le confirme : deux designers doivent imaginer un poster publicitaire à partir de rien, mais où ont-ils pris leurs idées ? Ils se rendront compte à la fin que leur subconscient leur a grandement aidés…

Dans ce cas, si on vit, on a toujours de l’inspiration. Même si on ne fait aucun effort conscient pour puiser des idées. Pas mal, non ? Merci, subconscient.

Vous voyez donc où je veux en venir…le blocage d’écriture ne dure qu’une minute (environ).

Le but, c’est de rester avec lui sans contrariété, puisqu’on SAIT qu’il va partir.

Notre esprit regorge d’imagination, mais on ne le voit pas. Depuis tout le temps qu’on vit, on apprend et on contemple, on écoute et on réfléchit, on rêve et on pleure, on rit et on admire.


Cet article a été écrit après un blocage d’écriture. D’ailleurs, ça va bientôt faire deux mois que j’écris tous les jours, et pour être honnête, l’inconfort est toujours là. Mais c’est si rassurant lorsqu’on sait qu’une minute après, il sera parti. Bien sûr, ma mémoire est courte et je dois me le rappeler à chaque fois que je suis devant mon éditeur de texte. Cependant, plus on le fait, mieux on se sent : « Ah blocage d’écriture, je te connais ! Tu ne m’auras pas non plus, cette fois-ci !!!! ».

Que vont-ils penser de moi ?

Que vont-ils penser de moi ?

Voyez-vous, pour quelqu’un qui manque de confiance en soi, rencontrer de nouvelles personnes n’est jamais une partie de plaisir.

Non, ce n’est pas parce qu’on n’aime pas les gens. Au contraire, les homo sapiens sont des êtres fascinants. Je ne vois pas pourquoi on n’y accorderait pas un minimum d’intérêt. Sinon, dites-moi pourquoi les études de psychologie existent, pourquoi les romanciers consacrent leur vie à sataniser sur les triangles amoureux, et en quel honneur les Sims nous font gaspiller 98% de la partie parce qu’on hésite trop sur leurs aspirations et leurs signes astrologiques.

Voici une petite théorie : ce n’est pas des autres qu’on a peur. C’est de nous-mêmes.

Lorsque votre interlocuteur s’exclamera : « Il ne faut pas avoir peur de nous lol ! », niez simplement de la tête, mettez vos lunettes de soleil et affirmez d’un air swag : « Je n’ai peur de rien…sauf de mon ombre ».

Vous voilà converti en Lucky Luke, le cow-boy qui tire plus vite que…son ombre.

Mais à quoi bon tirer sur son ombre en question ?

En parlant de question, les gens en ont plein. Je me prends comme exemple, car je vais bientôt débarquer dans un nouvel environnement. Au risque de semer la honte, voici ma liste (oui, une LISTE) d’interrogations :

  • Que vont-ils penser de moi ?
  • Vont-ils m’aimer ?
  • Vont-ils s’apercevoir que je suis timide ?
  • Vont-ils regretter que je sois là ?
  • Est-ce que je vais être à la hauteur de leurs attentes ?
  • Vais-je m’intégrer ?
  • …euh…je préfère ne pas m’attarder sur la liste, mais vous voyez déjà où j’en suis.

En ce moment, je suis devant ma glace. Bien sûr, je ne vois que moi. Si je pouvais faire une rotation de 180 degrés, ça donnerait ça :

  • Qu’est-ce que je pense d’eux ?
  • Est-ce que je les aime ?
  • Est-ce qu’ils sont timides ?
  • Est-ce que je vais regretter d’être parmi eux ?
  • Est-ce qu’ils sont à la hauteur de mes attentes ?
  • Est-ce qu’ils vont s’intégrer à moi ?

Ok. Ce nouvel angle tire un peu trop dans le jugement, à mon goût.

Mais le premier angle, c’est aussi du jugement ! On ne cesse de se juger soi-même 24h/24. On juge tellement qu’on n’y pense même plus.

L’idéal serait d’adopter cette rotation tranchante et voir comment ça se passe.

« Qu’est-ce que je pense d’eux ? Est-ce que je les aime ? ». Non pas pour être prétentieuse, mais pour faire L’INVERSE TOTAL de ce qu’on pense habituellement. On pourra alors se dire : « J‘en suis tout(e) retourné(e) », ce qui est métaphoriquement vrai. Une expérience à tenter.

Ça ne fait pas si longtemps…

Ça ne fait pas si longtemps…

Hé bien…c’est fou comme le temps passe vite.

Je me souviens de mes années au lycée comme si c’était hier. Les examens, les blagues des profs, le bruit dans les couloirs, les pâtes de la cantine, l’odeur des toilettes, les parties de foot en cours de sport…Wow, ça ne fait pas si longtemps. 

Mais d’ailleurs, je me rappelle aussi de mes années en primaire. Les goûters, les buffets de Noël, les tamagotchis, les excursions avec les gros sandwichs fournis par la cantine. À bien y penser, ça ne fait pas si longtemps. 

Dans ce cas, quand j’avais quatre ans aussi, c’était tout récent. Les trottinettes, les balades avec mes parents, les jeux de mains, les coloriages, et les larmes immondes lorsqu’on devait quitter nos parents pour aller à l’école. Dis-donc, ça ne fait pas si longtemps. 

Mais tiens alors ! Je me souviens aussi quand j’étais dans le ventre de ma mère. J’étais un fœtus. Fort heureusement, je n’étais pas turbulente. Comme quoi, ça ne fait pas si longtemps. 

Attendez…un flashback me vient.

Je me souviens de la préhistoire !!! Il n’y avait même pas de gratte-ciel à cette époque, c’est dire ! On dessinait sur les murs, et on se réunissait devant le feu. À bien y penser, ça ne fait pas si longtemps. 

Puisque nous en sommes-là, l’époque des dinosaures n’est pas non plus à négliger. C’était il y a 230 million d’années, et pourtant, c’est si mémorable ! Je m’en rappellerai toujours. Mouais, ça ne fait pas si longtemps. 

Peut-on parler du Big Bang ? Cet événement fut tellement émouvant, je m’en souviens aussi vivacement qu’hier. Incroyable mais vrai, ça ne fait pas si longtemps. 

Solitude

Solitude

Je ne suis jamais seule.

En réalité, je suis toujours avec moi-même.

Quand je parle, ma voix rebondit sur les murs comme un ballon de basket…et mes oreilles sont les paniers. Je m’entends.

Quand je sors dans la rue, je marche au même rythme que mes pieds. Fascinant. 

Quand je mange, je déguste un plat avec moi-même. Un délicieux moment de partage (sauf quand mon plat est raté).

Quand j’écoute de la musique, je prête mon écouteur à mon oreille. Je suis fabuleusement ravie de plonger dans une nouvelle symphonie, et de la commenter avec une autre personne. Je suis toujours du même avis avec moi-même.

Toujours ?! Non, ça dépend. 

Parfois, il m’arrive d’être en guerre avec moi-même.

Quand je suis maladroite et que je rigole de moi-même, je le prends mal. Je suis vexée.

Quand je perds contre moi-même, c’est si gênant ! Appelez-moi mauvaise joueuse, mais je déteste quand mon « moi-même » gagne.

Quand je rencontre de nouvelles personnes, j’ai honte de moi-même. Ah, si seulement elle pouvait partir ! On se demande bien pourquoi je dois toujours m’accompagner !

Mais bon, je vis dans ma maison (le « Corps », comme les scientifiques disent) depuis ma naissance. Je ne pourrais pas me rejeter, même si ça va faire trois mois que j’ai pas payé mon loyer.

En bref, il y a toujours quelqu’un qui vit chez moi.

Je ne suis jamais seule. Malgré nos tensions.

J’ai une amie.

La Piscine de la Peur (une histoire)

La Piscine de la Peur (une histoire)

C’est bientôt la fin.

Piscine de la Peur

Le vent te pousse par derrière. Fort. Quand je dis « fort », ça signifie que c’est ultra méga giga intense, si bien que tu n’arrives même pas à résister. Tes pieds sont obligés de glisser sur le gazon.

Tu trembles parce que t’as froid, mais pas que…

En fait, t’es horrifié à l’idée d’être poussé par une force machiavélique. Tu sais exactement où tu vas tomber.

À la piscine. 

Froide.

Glaciale.

Tu ne vas pas survivre. T’es trop frileux.

Au secours !!!

Mais personne n’est là pour te sauver. En cette heure d’été, les voisins font la sieste. Ah, pourquoi le vent est-il si brutal ? Tu essaies de le combattre de toutes tes forces, tu fais même des gestes de karaté, mais le vent s’en moque. D’ailleurs, il se moque aussi de toi parce qu’il te siffle dessus.

Tes pieds sont désormais sur le bord. C’est froid ! Ton coeur crie. L’appréhension monte en crescendo. Ta gorge se noue. Non, faites que ce fichu vent s’arrête ! Je vais être glacé !

Tes orteils touchent désormais…le vide. Oh non. Ça veut dire qu’en dessous, c’est l’eau de la piscine. Par pitié, arrêtez ce vent ! T’essaies de mettre toute la pression de ton corps vers l’arrière. Toi qui n’es pas religieux, tu te mets à prier pour qu’un miracle te sauve. Tu peux déjà sentir que c’est froid, en-dessous.

Là, tu n’as plus le choix. Si tu fais le zigoto en te débattant, tu vas perdre ton équilibre et tomber à l’eau. Si tu ne fais rien, tu laisses le vent gagner. Quoi que tu fasses, t’es mort. Il ne te reste plus qu’à fermer les yeux, penser fort à tes parents, tes amis, ton chien. Je vous aime. Adieu. 

Mais la panique cède.

Je vais mourir ! Je vais mourir ! C’est la fin. La vraie fin. Oh non. Non, Non, Non, NON, NON, NON, NOOOOOOOOOOOON !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


Ton corps bascule au ralenti, comme dans les films.

Le ciel bleu a l’air soudainement si joli.

Tu disparais.


Tu meurs.

Une seconde. Deux secondes.

Bizarrement, à la troisième seconde, tu n’as plus froid.

Tu te sens même…bien.

Est-ce cela, le paradis ?

Une question ? Quora est la réponse

Une question ? Quora est la réponse

Connaissez-vous Quora ?

C’est un peu le forum du Wikipédia. Mixez-le avec Yahoo Answers (oui, ça existe toujours !!! ), et vous obtenez Quora, tout juste sorti du four.

Logo Quora

Bon ok, la version anglaise fut lancée en 2009, mais Quora Français est quand même nouveau ! Depuis le 28 février 2017 si on est précis (merci Wikipédia).

Il vous suffit de créer un compte, et à partir de là, vous avez droit à 2 magnifiques actions :

  • Poser des question (en anonyme, si vous le souhaitez)
  • Répondre aux questions

Je croyais que Quora était répandu en France, jusqu’à ce que je tombe sur cette question:

Ah, et celle-ci aussi:

Comparé à la version anglophone, le Quora FR a encore peu de membres…

Ce qui veut dire…

…que la chance vous sourit, parce que vous allez enfin pouvoir montrer votre super-talent de savant astucieux, productif, intellectuel à souhait, et faire briller tout l’Internet avec un grand I, parce que votre réponse va avoir tellement de succès que vous allez recevoir le prix Nobel de Quora pour avoir sauvé l’humanité en répondant simplement à une futile question comme « Pourquoi les martiens n’ont toujours pas envahi la planète Terre ? ».

*Prend son souffle*

Malgré ses immenses qualités, je pense tout de même que Quora a une limitation:

  • C’est addictif, comme tous les réseaux sociaux.

Vous pouvez suivre des questions et recevoir des notifications (quand on vote pour votre réponse, par exemple). Sur le côté droit du site, il y a des questions similaires. Pensez un instant à l’interface de Youtube, et dites-moi si vous y voyez une ressemblance. Hmm……………addictif.

Du coup, je me suis créé un compte. Je ne sais pas si m’en réjouir ou le regretter.

Si vous avez aussi un compte, je serais ravie de vous suivre dans cette curieuse communauté…je veux dire, cette communauté curieuse.

PS: Je ne m’appelle pas Felicia Costa, et voici une autre limitation de Quora: on ne peut pas s’appeler n’importe comment, genre Fromage Life, Kiwi Café ou Litchi Rain. J’ai essayé en mode discrétos mais on m’a repéré (alors Felicia est un pseudonyme mais chut! c’est un secret).

Elle voulait un autre prénom

Elle voulait un autre prénom

On l’appelait « Elle ».

Une silhouette

Elle était une adolescente banale. Peut-être un peu trop. Contrairement à ses camarades de classe, elle ne cherchait pas à être cool, ou à avoir un style particulier. Ses cheveux étaient mal coiffés, avec des nœuds. Ses pulls étaient fades, non-repassés, et ils devaient sûrement gratter la peau. Son sac à dos…en fait, ce n’était même pas un sac à dos, mais une petite valise. Vous voyez les cartables à roulettes des enfants de primaire ? Eh bien, elle avait exactement le même modèle, sauf qu’elle était au lycée. Les parents d’Elle ne voulaient pas qu’elle ait mal au dos, alors ils lui avaient offert ce cartable pour son anniversaire. Sauf qu’il était vraiment moche ; il y avait des motifs de petits lutins comme décoration.

Personne n’osait trainer avec Elle.

Elle s’en fichait. Du moins, c’est ce qu’on pensait. Il suffisait de la voir débarquer en cours, silhouette effacée, gestes mous, cernes sous les yeux…

– Elle a l’air fatiguée, lui disait son prof de maths.

Oui, même les profs l’appelaient Elle… Son prénom devait être trop compliqué à prononcer.

– Elle est toujours fatiguée, renchérit Oscar, un camarade, en ricanant.

Elle n’osait lever les yeux, mais elle sentit tous les regards dirigés vers elle.

Certains l’observaient avec pitié. D’autres avec une petite gêne. D’autres encore, avec une teinte de sarcasme, comme Oscar.

Cinq secondes plus tard, on l’oublia et le cours suivit.

Elle marchait seule. Elle mangeait seule. Elle parlait seule. Elle rêvait seule. Elle jouait seule. Elle étudiait seule. Elle chantait seule. Elle craignait seule. Elle criait seule. Elle pleurait seule. Elle s’enfermait seule.

Elle en eut marre.

Sans même avertir ses parents, elle fila chez le coiffeur ; il lui fallait la même coupe que les filles populaires de son bahut. Frange sur le côté. Brushing soyeux.

Puis, elle se rendit au magasin pour s’acheter un sac à main tendance, comme celui de Lina, la plus stylée de la classe.

Hop ! Fini, son vieux cartable pourri ! À la poubelle !

Sans oublier qu’elle avait dépensé une somme astronomique pour des vêtements de marque.

La tête de ses parents quand ils l’ont vue rentrer !

Trop bouleversés par son relooking, ils ne l’avaient même pas grondée.

Le lendemain, Elle se maquilla pour la première fois. Ce n’était pas vraiment top, mais au moins, elle ressemblait à une autre personne.

« La nouvelle moi », dit-elle.

À l’école, ce fut un chamboulement total. Elle n’était plus effacée. Elle attirait le regard de tout le monde.

« Hé ben ! » s’exclama Oscar.

« Elle fait des efforts », remarquèrent ses camarades.

« Elle a changé ! », approuva Lina.

Elle croyait trouver le bonheur, mais bizarrement, un vide se creusa dans son estomac. Elle fit une grimace.

« Qu’est-ce qu’elle a ? » fit Karine, en poussant son amie Kelly du coude.

« Elle ne parle jamais », dit Sam.

« D’ailleurs, elle s’appelle comment ? » demanda Vanessa.

Elle regarda le sol…Trois secondes plus tard, elle prit son courage à deux mains et répondit :

« Je m’appelle Tu ».